Les 5 sens du cheval  

Tout comme l’homme, le cheval est l’une des équidés qui disposent de cinq sens, dont la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher ainsi que le goût. Pendant que certains de ces sens ne sont pas aussi développés que ceux de l’humain, d’autres le sont plus. Ces sens permettent au cheval de mieux apprécier son environnement et de développer des relations avec les éléments constitutifs de cet environnement, dont les humains, spécialement le cavalier. Découvrez dans cet article, les 5 sens du cheval.

La vue 

La vision du cheval s’étend sur 340 °, mais possède deux angles morts, juste devant lui et juste derrière. C’est pour cette raison qu’un cheval sursaute lorsqu’on lui touche le bout du nez ou la croupe sans le prévenir (attention aux coups de pieds !). La zone binoculaire est la zone où la vision des deux yeux se rencontre et où le cheval peut apprécier distance et profondeur et bénéficier d’une vue en 3 D. Ce type de vision est typique des herbivores et leur permet de détecter les dangers (prédateurs) dans leur environnement.

Un cheval peut voir de près comme de loin de façon simultanée (il peut brouter et surveiller son environnement en même temps). Sa vision de nuit est très bonne, proche de celle du chat par exemple, mais il a besoin d’un temps d’adaptation aux changements de luminosité. Sa vision des couleurs est proche de celle d’un homme daltonien. Lors des tractions hippomobiles en attelage, les cavaliers recouvrent une partie des yeux du cheval ou de son champ de vision à l’aide d’œillères afin d’empêcher l’équidé de voir derrière lui et certaines fois sur les côtés. Vous trouverez des œillères sur mesure sur La Sellerie Française, l’une des meilleures boutiques de vente d’accessoires équestres.

L’ouïe

L’ouïe est très développée chez le cheval. Il peut par exemple percevoir une souris dans la paille à 100 m, il perçoit également les tremblements de terre avant l’Homme et les ultrasons. Les oreilles du cheval sont mobiles et indépendantes, il les oriente en direction de la provenance du son.

L’odorat 

L’odorat il est très développé chez le cheval et fonctionne grâce aux cellules olfactives dans les naseaux. L’odorat permet de trouver les points d’eau, de découvrir des objets nouveaux, de reconnaître les autres chevaux en reniflant crottins et urines, de sentir la présence d’une jument en chaleur, etc. Pour se saluer, les chevaux se sentent le bout du nez. Le flehmen est une attitude caractéristique des mammifères, durant laquelle ils se servent de leur organe voméro-nasal situé sur le palais pour détecter les phéromones ou certaines odeurs.

Le toucher

La sensibilité du cheval varie selon les zones du corps. La tête et le dos sont très sensibles, alors que les membres le sont beaucoup moins. La peau du cheval tressaillie au contact d’une mouche. Les sabots sont insensibles et forment une protection autour du pied qui lui est sensible et joue un rôle important dans le maintien de l’équilibre. Au niveau du bout du nez et des lèvres, on note l’existence de vibrisses, qui sont de longs poils sensibles qu’il ne faut jamais couper (même en toilettage), car ils permettent au cheval de percevoir son environnement. Les chevaux aiment le contact avec leurs congénères et se toilettent/gratouillent mutuellement (grooming).

Le goût

Le goût permet au cheval de reconnaître et de trier son alimentation. Il doit être très vigilant sur ce qu’il mange puisqu’il n’a pas la capacité de vomir. Naturellement, il n’est pas attiré vers le goût sucré : c’est l’homme qui l’a habitué à celui-ci.