Bien choisir sa paire d’éperons

En matière d’équitation, les éperons font partie de ce qu’on appelle « les aides artificielles ».  Comme la cravache, ce sont des accessoires qui ont différentes formes, tailles ou matières. Lorsqu’on se fie aux différents documents d’archives, force est de constater que les éperons existent depuis plusieurs millénaires. L’utilisation de ces accessoires d’équitation est fonction de plusieurs facteurs. Dans cet article, on vous offre une petite revue sur les éperons et la façon de bien en faire le choix.

Les éperons, à quoi servent-ils ? 

Avant toutes choses, il convient de déterminer correctement ce à quoi servent les éperons. De façon basique, si vous faites usage d’une paire d’éperons, c’est que vous désirez appuyer l’action de vos jambes d’une intensité ou d’une précision particulière. On utilise majoritairement les éperons en dressage, en Cross ou encore en CSO et en polo. Les éperons interviennent aussi au sein de plusieurs autres activités en rapport avec l’équitation traditionnelle qui est propre à certains pays ou à certains pays. Par contre, on ne trouve les éperons que très rarement lors de la pratique d’une équitation qui est purement de loisir ou d’extérieur.

En général, les éperons sont chaussés en complément à une jambe fixe. Sans cela, votre monture risque de ne pas vous comprendre ou de ressentir des douleurs. Or, la première idée lorsqu’on porte des éperons, c’est d’orienter le cheval avec détail en le soustrayant en même temps à l’inconfort. Le port des éperons introduit donc la notion de respect. Le respect de l’intégrité physique, le respect des sensations, le respect des réponses du cheval aux différentes sollicitations. C’est pour cela que certains cavaliers n’utilisent les éperons que de façon ponctuelle.

Quelles sont les grandes familles d’éperons ? 

Il existe en matière d’éperons cinq grandes familles. La première d’entre elles, ce sont les bouts ronds dits « Polo ». A priori, les bouts ronds sont les bouts les moins dangereux. Ce sont des bouts utilisés au départ par des cavaliers qui n’ont pas comme habitude de monter sur un cheval en s’équipant d’éperons.

Viennent ensuite les éperons de la catégorie des Princes de galles. Ce sont des éperons plus fins que les bouts ronds. En matière de longueur de tiges, leur longueur peut varier. Leur sévérité augmentera avec la longueur de la tige.

Il y a également les éperons de la famille des cols-de-cygne. Ils sont très ressemblants aux Prince-de-Galles. Par contre la tige ici est orientée vers le haut et non vers le bas. Ce type d’éperons est utilisé principalement par les cavaliers qui ont de très longues jambes et qui voient leurs membres descendre sous le ventre du cheval.

Il existe en outre, la catégorie des éperons appelés marteaux. Ici, ces éperons ont une longue tige ainsi qu’une extrémité relativement évasée. Toutefois, des jambes très fixes devront être associées à ces éperons.

Il y a enfin la catégorie des molettes. Les molettes représentent une catégorie d’éperons qui peuvent être circulaires, lisses ou encore avec des dents.

En gros, il faut retenir qu’avant d’utiliser une paire d’éperons, vous devrez vous poser plusieurs questions. Pourquoi vous faut-il des éperons ? Votre cheval a-t-il vraiment besoin de cet accessoire ? Ma jambe manquerait-elle peut-être de tonicité ? Ai-je suffisamment d’expertise pour une telle utilisation ? Le choix de l’usage des éperons doit être au cœur d’une dynamique de travail constructif. Lorsqu’on en a besoin, il faut en prendre la meilleure qualité. Le bon choix, c’est sur La Sellerie Française