Le galop 3
Le galop 3 est le troisième examen qu’un cavalier ambitieux doit passer pour son parcours vers le niveau de compétiteur. Il s’agit d’une activité spécifique qui requiert des compétences particulières. Si vous avez pour idée de passer cet examen, les données suivantes vous seront très utiles.
Les préliminaires
Avant le jour de l’examen du galop 3, il faut que le cavalier soit à jour. Cela nécessite des prérequis qu’il peut obtenir en s’adaptant à la situation. Il est, ici, en posture de candidat. Il doit donc réviser les épreuves après avoir suivi une bonne formation dans le secteur.
A priori, il peut évoluer seul s’il est talentueux ou doué pour la pratique équestre. Cela lui vaudra un programme personnel établi pour une progression à un rythme individuel. S’il peut déjà s’offrir de bons accessoires sur La Sellerie Française, cela aura des répercussions sur son niveau global selon sa motivation. Malgré cette prédisposition, il faudra tout de même recourir par moments à un moniteur pour repérer les différentes failles dans le système d’apprentissage ou les mouvements avec le cheval.
La deuxième option pour le cavalier est la sollicitation d’un professionnel dès le début. Il suit les cours dans un club ou un centre équestre. Il apprend avec un moniteur les bases du secteur. Par le concours de ce même enseignant, il passe la galop 2 et réalise des révisions spécifiques pour passer le galop 3. A ce stade, le travail est alors plus fluide et mieux hiérarchisé. Les programmes sont dans la ligne standard établi par les professionnels du secteur.
En dehors de la préparation avec son moniteur, il doit avoir prioritairement du temps de pratique. Ce temps est spécifiquement l’instant où le cheval et son cavalier se découvrent et s’appliquent à repousser leurs limites. Dans la mesure du possible, vous connaîtrez les caprices de votre monture avant le jour en question et lui apprendrez une façon particulière de contourner cela au moment opportun.
L’examen
Il y a une partie pratique et une partie théorique dans le déroulement du galop 3. A chaque niveau, le cavalier est amené à donner des réponses ou à avoir les réactions prédéfinies pour être jugé digne d’obtenir ce grade.
Pour la théorie, ce sont les différents membres du cheval, sa tête, la ferrure et le pied qui vont constituer les sujets d’interrogation. Chaque chapitre étant déjà détaillé dans le guide fédéral et les manuels mis à disposition dans les clubs, un candidat bien averti doit pouvoir s’en sortir. Au pire des cas, il doit être en mesure de se souvenir des images vues lors des cours avec son moniteur et de ses instructions ou astuces pour les garder.
Montrer tout le processus de prise en main et de soin à son cheval devant le jury est la première phase de la pratique. Après, le candidat doit mener son cheval sur un tracé avec des courbes puis le faire reculer vers la fin sur une ligne bien droite. Il monte enfin en selle pour partir du bon pied et frotter le bon diagonal en dressage. Surtout, pour le clou du spectacle, il faut sauter les obstacles avec esthétique et technique.