En savoir plus sur la santé du cheval  

Lorsqu’on est propriétaire d’un cheval et qu’on prend la décision de s’en occuper, il est nécessaire d’avoir une connaissance basique en ce qui concerne la santé de cet équidé. Cette notion primaire de la santé du cheval permettra de mieux comprendre les signes de maladies, les alertes physiologiques… et d’agir au plus tôt. Dans cet article, découvrez-en plus sur la santé mentale du cheval. 

Identification de base 

Le sexe

Pour identifier le sexe de votre équidé, vous devez observer ses organes génitaux qui se situent entre les postérieurs. Une femelle présente deux mamelles en avant des postérieurs ainsi qu’une vulve sous l’anus. Le mâle a entre ses deux postérieurs un fourreau et une verge ainsi que deux testicules. Un hongre n’aura pas de testicules. Connaitre le sexe du cheval vous permettra de lui prendre les accessoires ou produits sanitaires adaptés. Vous trouverez ces accessoires sur La Sellerie Française.

La robe

Pour identifier la robe, vous devez procéder par 4 étapes : identifier d’abord la robe de base, puis les mélanges de poils, les adjonctions et enfin les panachures (taches). 

Les soins périodiques obligatoires 

Vaccination 

La vaccination, comme pour l’être humain, protège le cheval de maladies graves et évite leurs propagations. Tout cheval possède soit un carnet de vaccination soit un livret d’accompagnement sur lesquels sont apposées toutes les vignettes des vaccins effectués par le vétérinaire. Au nombre des vaccins obligatoires, il y a les vaccins contre la grippe. Le cheval doit recevoir deux injections entre 21 et 92 jours, et un rappel entre 150 et 215 jours. Il y a aussi les vaccins recommandés tels que les vaccins contre la rage qui consistent en une injection tous les ans. 

Vermifuge

Le vermifuge sert à prévenir l’apparition de parasites internes qui se logent le plus souvent dans l’intestin. Ces parasites apparaissent fréquemment chez les chevaux ou les poneys. Les chevaux doivent alors être traités par un vermifuge selon une fréquence de deux fois par an (à l’automne et au printemps) par divers moyens : intégré dans les granulés, par seringue buccale, par sonde. Le vermifuge pose cependant le problème de la destruction de la flore intestinale, qui met plusieurs mois à se reconstruire correctement. Pour des chevaux vivant toujours au contact des mêmes congénères, dans des parcelles saines, le vermifuge ne peut être utilisé que sur un membre nouveau ou lors de changement de pré, écurie, etc. 

Soin dentaire

Il faut régulièrement faire vérifier la dentition du cheval, pour éventuellement limer des dents qui poussent sans être usées et peuvent à terme blesser le cheval. Il est également recommandé d’extraire certaines dents telles que les dents-de-loup. 

Les principales normes physiologiques du cheval

Température

La température normale d’un équidé oscille entre 37 et 37,5 pour un adulte et entre 38 et 38,5 pour un jeune. La température extérieure a un impact sur la température du cheval, mais on considère qu’à 38,5 le cheval est malade. Il est bon de prendre la température du cheval si l’on a des doutes sur son état de santé ou après un gros effort.

Rythme cardiaque

Le pouls est facile à contrôler. En appuyant doucement le doigt sur le bord interne de la mandibule. Le rythme varie selon l’importance de l’effort ainsi que l’âge de l’équidé, il est entre 30 et 45 battements par minute et peut monter jusqu’à 180 pulsations après un gros effort. 

Signes de maladies

Un cheval restant trop couché, se déplaçant avec difficulté, ou qui parait faible doit attirer l’attention. Une des maladies assez récurrentes chez le cheval est la colique. Elles sont signe de troubles intestinaux et digestifs. Les coliques sont souvent dues à un « bouchon ». Le cheval souffrant de coliques gratte le sol, se regarde les flans, reste couché de façon inhabituelle, se couche et se relève fréquemment. Il perd son appétit et sa soif, n’urine plus, ni ne fait ses crottins. Les coliques peuvent être très graves, il faut donc marcher le cheval au pas, dans le calme dès que l’on constate des signes de colique, et appeler le vétérinaire.