Le cheval à l’état sauvage   

Saviez-vous que le cheval est un animal d’origine sauvage ? Bien que la majorité des chevaux que l’on observe aujourd’hui soient nés chez un éleveur, leurs arrières parents vivaient à l’état sauvage avant d’être domestiqués par l’homme. D’ailleurs, il existe encore aujourd’hui plusieurs chevaux qui vivent à l’état sauvage. Quel est le comportement du cheval lorsqu’il vit à l’état sauvage ? On en parle dans cet article.

Le cheval, un animal hyperémotif

À l’état sauvage, le cheval est une proie qui pour assurer sa survie face aux prédateurs a deux options. La plus fréquente est la fuite : sa première réaction face à l’inconnu est souvent de faire un écart et de s’éloigner afin d’observer l’objet de sa peur pour évaluer le danger réel.

Si celui-ci lui paraît trop élevé, le cheval va fuir droit devant lui le plus rapidement possible. Deuxième possibilité, si le danger n’est pas vraiment impressionnant, si l’animal est coincé ou s’il s’agit d’une jument qui doit défendre son poulain, il va faire face au danger et se servir de ses dents et de ses sabots pour se défendre. Afin de détecter rapidement les prédateurs, le cheval est doté de sens très développés.

Constamment sur le qui-vive afin de guetter la présence du moindre danger, le cheval est un animal très peureux et hyperémotif. La peur est extrêmement communicative dans un groupe. 

En milieux sauvages, le cheval ne bénéficie pas forcément de protection. Ni de la part d’un propriétaire ni en matière d’accessoires tels que ceux commercialisés par La Sellerie Française. Cela justifie entre autres le fait que ce dernier reste autant sur ses gardes.

Un animal qui vit en groupe à l’état sauvage

Le cheval, animal grégaire, vit en troupeaux composés généralement de 3 à 6 juments suitées et d’un étalon. Le troupeau est bien organisé et est dirigé par une jument dominante, l’étalon quant-à-lui est mis un peu à l’écart de la structure hiérarchique. Il assure la protection du groupe face aux prédateurs ou à un autre mâle afin d’assurer sa descendance.

Lorsque les jeunes chevaux arrivent à leur maturité sexuelle, ils quittent spontanément le troupeau ou se font chasser par l’étalon. Les pouliches rejoignent d’autres troupeaux. Les mâles, eux, se rassemblent afin de s’entraîner au combat par des jeux de force jusqu’au moment où ils se sentiront prêts à créer leur propre harem.

La vie en groupe offre plusieurs avantages au cheval : une meilleure protection contre les prédateurs, mais aussi la possibilité d’avoir des échanges sociaux intéressants comme le grattage mutuel, se chasser les insectes mutuellement...

Dans la nature, l’activité principale du cheval consiste à rechercher de la nourriture et à manger. Cette activité pourrait lui prendre jusqu’à 16 heures par jour, mais, en moyenne, les chevaux consacrent 60 % de leur temps à cette activité. Leur estomac étant très petit, ils ne peuvent ingérer que de petites quantités d’aliments à la fois, mais plusieurs fois sur la journée.

Le cheval étant un herbivore, sa principale source d’alimentation est composée de fourrage. Le reste de la journée est consacré au repos (25 %) et aux contacts sociaux (15 %, maintien de la hiérarchie et copinage). Le troupeau est organisé de façon très stricte et le langage corporel est suffisamment explicite pour éviter la naissance de conflits sérieux et dangereux.

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