Le métier d’éleveur de chevaux   

Vous aimez énormément les chevaux. Vous désirez même vous lancer dans ce monde en tant que professionnel dans le milieu de l’équitation. Plusieurs métiers vous seront recommandés. Par contre, il faudra savoir lequel est le plus convenable pour vous. Dans cet article, découvrez ce qu’un éleveur de chevaux est appelé à faire quotidiennement dans son activité.

L’objectif premier de l’éleveur : la reproduction

Le métier d’éleveur peut se décliner sous différentes facettes. Toutefois, tous les éleveurs ont un but commun : assurer la reproduction et l’amélioration de la race qu’ils ont choisie. Un éleveur possède généralement plusieurs juments destinées à la production de poulains, appelées poulinières. L’éleveur peut posséder son propre étalon. Dans ce cas, trois cas de figure peuvent être rencontrés. Premièrement, l’éleveur opte pour la monte naturelle : les juments sont lâchées en liberté avec l’étalon. La deuxième méthode, sans doute la plus dangereuse, est la monte en main : une personne conduit l’étalon à la main jusqu’à la jument pour qu’il la saillisse.

Enfin, l’éleveur peut opter pour l’insémination artificielle. Dans ce cas, s’il possède son propre étalon, il doit en prélever le sperme au moyen d’un mannequin symbolisant la jument. L’étalon saillit le mannequin et la semence est récoltée dans un manchon. Le sperme peut soit être gardé frais, soit être conditionné en paillettes et conservé dans l’azote liquide. Par contre, l’éleveur peut également décider de ne pas posséder son propre étalon. La manipulation des étalons est délicate et demande un bon savoir-faire. Dans ce cas, il a deux options : conduire sa jument chez un étalonnier ou la faire inséminer artificiellement. 

L’étalonnier est lui-même éleveur et possède un ou plusieurs étalons dont il vend les services ou ne possède que des étalons. Sa situation est encore plus risquée que celle de l’éleveur possédant son propre étalon car, contrairement à celui-ci, il ne connaît pas le caractère et les manies des juments qui lui sont amenées pour la saillie, comme par exemple, le fait qu’elles ruent. Généralement ce sont les juments qui sont conduites à l’étalon mais certains étalonniers se déplacent avec leurs reproducteurs.

Les derniers jours de gestation de la jument demandent souvent de la part de l’éleveur une surveillance élevée. Il doit être bien connu de ses poulinières s’il veut pouvoir les approcher sans danger au moment de la mise bas. En effet, durant les derniers jours de la gestation, certaines juments ont tendance à devenir nerveuses. Au moment de la mise bas, leur premier réflexe est de protéger leur poulain à n’importe quel prix. 

Les autres tâches quotidiennes que doit exécuter l’éleveur

Outre les aspects de reproduction, l’éleveur a dans ses tâches, les activités quotidiennes de soins aux chevaux telles que les nourrir, les panser, les mener en prairie… Il doit aussi entretenirr les boxes. A cet effet, il devra faire du curage, du paillage… De même, il doit prendre soin du matériel. Faire du graissage des cuirs, la réparation des clôtures… Il lui arrive d’acheter de nouveaux accessoires. Nombreux sont d’ailleurs les éleveurs qui s’approvisionnent sur La Sellerie Française.  Parallèlement à cela, il est fréquent que pour valoriser ses produits, l’éleveur présente ses juments suitées en concours de modèle et allures. Cela implique de les embarquer dans un van ou un camion et de les présenter dans des endroits inhabituels pour un cheval avec la présence de la foule, et du bruit…. Les juments sont présentées en main, l’éleveur courant à leurs côtés.

Au niveau de la gestion et de la vente des poulains, il y a à nouveaux plusieurs situations possibles. L’éleveur peut décider de vendre ses poulains au sevrage ou plus tard. Dans ce cas, il peut décider de les débourrer lui-même. Le débourrage est une étape délicate et les chutes n’y sont pas rares.

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