Le galop 7

Tout jeune cavalier a envie d’atteindre le summum de son art un jour ou l’autre. Si vous êtes dans cette dynamique, vous devrez affronter l’épreuve du galop 7. Avant d’en arriver à cette étape, découvrez plus à propos dans les lignes suivantes.

Avant le galop 7

Le galop 7 est reconnu aujourd’hui comme le plus grand niveau d’examen d’entrée dans la classe des professionnels de l’équitation. Pour bénéficier d’une notation permanente, il faut évoluer donc étape par étape. Avant le galop 7, il faut obtenir du galop 1 jusqu’au galop 6.

Pour ce faire, le cavalier et son cheval doivent démontrer qu’ils ont le minimum de complicité pour commencer. Ce sont les galops 1, 2 et 3 qui jaugent leur niveau. Ensuite, au galop 4, de façon autonome, le cavalier s’attache à sa monture pour une épreuve d’un niveau un peu plus élevé. Il doit entre autres prouver qu’il en prend soin, à travers notamment une alimentation composée des repas décrits sur La Sellerie Française. Stabilité, figures de base et notions théoriques sont exigées pour réussir. les examens 5 et 6. Sans étrier, le candidat doit démontrer qu’il a la maîtrise de sa monture.

Le galop 7 : à quelles conditions ?

Pour participer au galop 7, la condition ultime est d’avoir le niveau d’équitation adéquat pour entrer dans le rang des professionnels. Il faut surtout avoir autant de pratique que de théorie. L’âge est un autre détail lorsque vous êtes mineur. Au moins 10 ans, c’est le seuil toléré par la fédération pour admettre un cavalier dans le rang des professionnels, lui permettre de passer le galop 7. Dans ce cas, les autres galops ont déjà été passés avec succès et constituent des acquis. Toutefois, à 18 ans ou plus, vous pouvez directement passer le galop 7 si vous pensez en avoir le niveau.

Préparatifs pour le galop 7

A priori, pour passer le galop 7, les préparatifs les plus importants consistent à passer tous les autres examens préliminaires, donc les 6 précédents galops. Le cas échéant, avec un peu d’exercice , ce galop est vite maîtrisé. Il faut surtout pour la pratique rester en contact permanent avec son moniteur. C’est d’ailleurs à lui qu’il revient de vous proposer pour le galop 7 compte tenu de vos aptitudes et des prestations qu’il a pu observer lors de vos différentes répétitions. 

La théorie étant également évaluée lors de cet examen, les livres, les manuels et les documents sont à lire en grande partie. Les guides fédéraux sont également suggérés pour améliorer ses connaissances sur l’équitation en général et les exercices en particulier. Il s’agit d’une bonne partie d’immersion. Après coup, vous pourrez répondre à des quizz pour vous exercer avant le jour de l’examen . Surtout, il faut répondre à toutes les questions.

Comment se déroule le galop 7

Le galop 7 nécessite une mise en condition extrême. C’est le dernier obstacle pour la professionnalisation. Dans la pratique, le candidat va répondre à des questions théoriques de culture équestre. L’objectif est d’évaluer son taux de maîtrise du secteur. Il doit également être en mesure de prendre soin de son cheval et de le prouver devant les examinateurs. Ensuite, l’épreuve à pied exige qu’il puisse manier son cheval en se servant simplement des rênes. Que le cheval soit au trot ou non, c’est le cavalier qui garde le contrôle. Enfin, pour un bon examen, la phase en selle importe énormément. C’est à ce niveau que des figures, des chorégraphies et des sauts d’obstacles sont primordiaux. 

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