10 bonnes raisons de faire du travail à pied avec son cheval

Le travail à pied est une grande partie des exercices que le cavalier et sa monture sont amenés à faire aussi bien en tant qu’amateur qu’en tant que professionnels. Ils en tirent tous deux de très bons bénéfices. Voici quelques précisions. 

Les raisons spécifiques

Faire du travail à pied avec son cheval, c’est une décision qui revient au cavalier à priori. Il y pense en premier lieu parce qu’il se rend compte que son cheval tombe dans la monotonie à force de le porter sur son dos et qu’il ne veut plus sortir de l’écurie. Pour l’aider à se dégourdir afin qu’il ne reste pas enfermé durant toute la journée, le travail à pied est le moyen idéal. 

Pour le cheval, cette occasion est d’ailleurs le meilleur moment de faire des activités nouvelles. Puisqu’il se défoule sans un cavalier sur son dos, il peut essayer certains mouvements sur commandements de son maître. Le cheval peut aussi faire des mouvements non seulement nouveaux, mais également simples à partir de cet instant. 

Pour le cavalier, la raison principale d’un travail à pied avec son cheval est l’apprentissage d’un contact nouveau avec son cheval. Il sait maintenant à quel point son cheval est doué et il le respecte mieux pour cela. Il prend conscience de la place de l’accord du cheval dans leurs travaux en commun. Dans le même temps, il en profite pour résoudre tous les problèmes qui surviennent lors du travail monté. 

Les raisons communes

Le travail à pied a des bénéfices également pour les deux compagnons en même temps. Pour commencer, ils apprennent à se faire confiance. Ils se suivent parce qu’ils ont la sensation de se comprendre, de se mériter, de valoir autant pour l’autre que ce qu’il vaut pour soi. Cette confiance permet au cavalier de laisser sa vie entre les mains du cheval et le cheval fait tout ce que le cavalier lui demande sans y réfléchir. Du coup, la complicité nait de leur collaboration perpétuelle. Les cavaliers sont alors capables de faire des mouvements sans que les autres ne perçoivent l’ordre ou le code déclencheur. 

A partir de ce moment, tout le monde remarque la maîtrise du cavalier. Sa monture fait tout et n’importe quoi sur son ordre personnel pour la simple raison qu’il le reconnaît comme son maître et son ami. Peu importe l’obstacle, les deux le franchissent ensemble. 

Cela n’implique pas une course folle et une progression au forcing. Le cavalier connaît mieux son cheval grâce au travail à pied et reconnaît ses moments de frayeur, ses limites et ses intentions.

Le travail à pied est donc le meilleur moment de fixer les règles dans la douceur. Chacun montre ses limites et fait comprendre à l’autre jusqu’où il est capable d’aller pour lui. Avec ces règles, le cavalier sait quoi interdire aux autres autour de lui, dans quel environnement faire évoluer son cheval. Dans le même temps, le cheval sait à quel moment il fait plaisir à son cavalier et jusqu’où il peut se défouler lorsqu’ils sont ensemble.

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