Monter à cru 

Monter sur le dos d’un cheval sans une selle ou sans tapis de selle, c’est toujours une activité intéressante si vous avez les bons gestes. Principalement le cavalier doit faire montre de ses compétences au naturel. Un tel acte présente des avantages et des inconvénients.

Avantages 

Monter à cru pour les habitués est le meilleur moyen de sentir son cheval. Vous êtes directement en contact avec le dos de votre cheval au point de sentir ses moindres mouvements. Il suffit de se mettre dans la posture d’un individu assis sur le dos d’un animal à quatre pattes. Peu importe la sensation que cela permet de ressentir, chacun doit pouvoir s’en faire une idée en essayant. 

Le premier avantage est la communication facile. Puisque le cheval sent son cavalier au moindre mouvement. Il arrive à suivre son rythme. Cela aide à profiter de son temps de pratique de l'équitation en bonne et due forme. Il est important de communiquer même avec ses jambes. D’ailleurs, monter à cru, c’est aussi dans la tenue du cheval. Pour rester en selle lors d’un galop, plus le cheval sent qu’il y a une pression forte sur sa crinière, plus tôt il comprend qu’il évolue à une allure dangereuse. Si son cavalier lui fait confiance, il le sent immédiatement par le toucher.  

Le deuxième avantage est de monter naturellement. Le cavalier fait de l’économie de fonds. Il ne désire pas acheter de selle, encore moins un sidepull ou un licol même s’il est de qualité comme le produit exposé sur La Sellerie Française. En l’occurrence, toue sa pratique ne nécessite que la présence de sa monture et sa forme physique. Pour le reste, il doit juste se fier à son instinct. Sa posture est d’ailleurs réglementée par ses habitudes quotidiennes en selle. 

Inconvénients 

Rester à cheval sans selle est toujours différent de la façon conventionnelle de se présenter sur un cheval. Cela est dû à cette habitude du pratiquant de toucher son cheval à chaque secousse, à chaque mouvement. C’est souvent une mauvaise habitude. Les inconvénients sont liés aussi bien au cheval qu’au cavalier. 

Le cheval peut se blesser plutôt facilement. Cela s’explique par la posture mal coordonnée du cavalier. Il se penche en avant ou sur le côté sur le dos du cheval. Par ailleurs, cette posture n’est jamais stable durant le temps de pratique. Il tangue tout le temps et le cheval peut alors recevoir un coup lors de son atterrissage sur son dos après une secousse. Dans ce cas, la monture fait très attention et ne se libère plus comme elle voudrait. Cela peut également engendrer une fatigue extrême que le cheval ne pourra pas supporter sans l’intervention d’un vétérinaire. Ses différentes articulations ont été malmenées lors de sa pratique de la veille durant laquelle il a été monté à cru. 

Pour le cavalier, en montant à cru, il sacrifie son confort et sa sécurité. Toute sa pratique est conditionnée par la force de ses bras tenant la crinière de la monture. Il saute tout le temps sur le dos du cheval aussi et ne sait pas comment se tenir. Cela l’oblige à se réajuster par moments. 

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